La chanson Que je t'aime est peut-être le plus célèbre des hits de Johnny Hallyday, artiste qui n'en fut pourtant pas avare.
Elle est sortie une première fois en 1969, puis dans une nouvelle version en 1982 et une troisième fois en 1988, année où je la découvris.
Je me souviens avoir immédiatement été marqué par ce morceau (et pas seulement par le strip tease de la jolie fille en arrière plan du clip qui ne laissait pas de bois le préado que j'étais).
Comme je le disais dans le post que je lui ai consacré, si le roi du rock français m'impressionnait, je n'en ai jamais été particulièrement fan, mais Que je t'aime a pour moi une place particulière.
En effet je trouve que ce titre exprime exactement la magie que l'on peut éprouver lorsqu'on fait l'amour avec quelqu'un dont on est amoureux, ce tumulte d'émotions et de sensations, et ce bonheur intense qui déborde.
Les paroles, souvent raillées et parodiées, sont pour moi très belles, d'une poésie simple qui me va droit au coeur, Les images se succèdent, on voit les amants se chercher, se trouver, se relancer, alterner le lead, se retenir puis oser et succomber.
Chaque mouvement est ponctué par les impérieux Que je t'aime, à la fois cris d'adoration et supplications d'un homme qui est littéralement submergé par l'amour.
Ce texte est porté par une mélodie parfait, douce et entêtante lors des couplets, éclatante lors du refrain avec leur explosion de cuivres.
Ce morceau nous emporte, et lorsque Johnny crie "Que je t'aime" avec son fantastique talent, on a l'impression qu'il vit ce moment et qu'on le vit aussi, et je comprends que son interprétation ait suscité de véritables scènes d'hystérie et des malaises chez ses fans.
Lorsque le taulier nous a quitté, me rendant à ma grande surprise un peu triste, j'ai eu ce morceau dans la tête plusieurs jours d'affilée, et je me suis rendu compte qu'il allait rester dans la liste des chansons françaises qui me sont chères.
Petit bonus: Mariah Carey, de passage en France, a rendu à l'époque un hommage surprenant à ce chanteur qu'elle ne devait pas connaître. J'avais trouvé ça touchant.
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