Dans un ancien post j'évoquais la machine à remonter le temps qu'est pour moi le générique du dessin animé Les mystérieuses cités d'or.
Lorsque j'en entends les premières notes, je suis en effet transporté miraculeusement à l'époque de mon enfance, que je peux presque toucher du doigt.
La chanson que je vais évoquer aujourd'hui a ce même effet mais avec mon adolescence. Il s'agit du titre Wonderful life du chanteur Black, sortie en 1987.
Une rapide recherche sur cet artiste m'a appris qu'il était anglais, de son vrai nom Colin Vearncombe, qu'il est mort jeune et que Wonderful life fut le titre de sa vie et à peu près le seul connu chez nous.
Le son de ce morceau est très connoté 80es.
Il y a beaucoup de claviers aux notes longues, basses ou cristallines, et la voix qui se pose dessus est représentative de beaucoup de chanteurs de l'époque, c'est-à-dire un peu froide, lointaine et sans effets particuliers, mais en même temps elle est très douce.
Le clip aussi recrée immédiatement l'atmosphère de ce qui se faisait dans ces années-là.
On y suit des gens en mouvement dans différents lieux, filmés avec divers angles de vue dans un noir et blanc très esthétique.
Quand cette chanson est sortie, j'étais j'étais un élève de quatrième pas super à l'aise dans cette phase de sortie de mon enfance.
Je découvrais l'ennui, l'envie d'autre chose que ma vie, la passion pour la musique (j'entrais dans ma phase Top 50), l'amitié un peu plus sérieuse et aussi l'amour, ou plutôt le sentiment amoureux.
En effet, je vivais alors un amour romantique, ridicule, décalé, très gamin, et absolument pas partagé (et pour cause, je le gardais secret...).
Lorsque j'en entends les premières notes, je suis en effet transporté miraculeusement à l'époque de mon enfance, que je peux presque toucher du doigt.
La chanson que je vais évoquer aujourd'hui a ce même effet mais avec mon adolescence. Il s'agit du titre Wonderful life du chanteur Black, sortie en 1987.
Une rapide recherche sur cet artiste m'a appris qu'il était anglais, de son vrai nom Colin Vearncombe, qu'il est mort jeune et que Wonderful life fut le titre de sa vie et à peu près le seul connu chez nous.
Le son de ce morceau est très connoté 80es.
Il y a beaucoup de claviers aux notes longues, basses ou cristallines, et la voix qui se pose dessus est représentative de beaucoup de chanteurs de l'époque, c'est-à-dire un peu froide, lointaine et sans effets particuliers, mais en même temps elle est très douce.
Le clip aussi recrée immédiatement l'atmosphère de ce qui se faisait dans ces années-là.
On y suit des gens en mouvement dans différents lieux, filmés avec divers angles de vue dans un noir et blanc très esthétique.
Quand cette chanson est sortie, j'étais j'étais un élève de quatrième pas super à l'aise dans cette phase de sortie de mon enfance.
Je découvrais l'ennui, l'envie d'autre chose que ma vie, la passion pour la musique (j'entrais dans ma phase Top 50), l'amitié un peu plus sérieuse et aussi l'amour, ou plutôt le sentiment amoureux.
En effet, je vivais alors un amour romantique, ridicule, décalé, très gamin, et absolument pas partagé (et pour cause, je le gardais secret...).
Il était toutefois suffisamment marquant pour que je m'en rappelle presque quarante ans après, avec des sentiments mitigés.
Pour en revenir à Wonderful life, je n'ai jamais vraiment su de quoi ça parlait, mon anglais de débutant me permettant seulement de glaner quelques mots comme "I need a friend to make me happy, not so alone".
Mais cela suffisait largement pour m'embarquer dans un monde d'émotions, pour penser que cette chanson était écrite pour moi, et je ressentais à son écoute ce puissant sentiment de nostalgie sans objet (de quoi peut-on être nostalgique à douze ans?), cette idée d'être incompris à jamais et cette douleur mélancolique qui sont des traits marqués de mon caractère.
Le temps a passé depuis 1987, et Black a longtemps disparu de mes radars.
Mais un jour, lorsque le net permit de rouvrir la boîte de Pandore des souvenirs en tout genre, j'ai ré entendu Wonderful life.
Je ne sais plus quel âge j'avais alors (peut-être vingt-cinq ou trente ans?), mais je me rappelle que ces notes magiques m'avaient immédiatement transporté dans le bus qui me ramenait du collège, devant la télé du salon familial, près de ce pilier de ma chambre qu'était mon radio cassette, et miraculeusement fait retrouver l'état d'esprit de mon début d'adolescence.
Je ne sais pas si je peux dire avec Black it's a wonderful, wonderfiul life, mais son titre a un peu illuminé la mienne.
Où qu'il soit aujourd'hui, je l'en remercie.
Précédent: Chanson (7): Lazy
Pour en revenir à Wonderful life, je n'ai jamais vraiment su de quoi ça parlait, mon anglais de débutant me permettant seulement de glaner quelques mots comme "I need a friend to make me happy, not so alone".
Mais cela suffisait largement pour m'embarquer dans un monde d'émotions, pour penser que cette chanson était écrite pour moi, et je ressentais à son écoute ce puissant sentiment de nostalgie sans objet (de quoi peut-on être nostalgique à douze ans?), cette idée d'être incompris à jamais et cette douleur mélancolique qui sont des traits marqués de mon caractère.
Le temps a passé depuis 1987, et Black a longtemps disparu de mes radars.
Mais un jour, lorsque le net permit de rouvrir la boîte de Pandore des souvenirs en tout genre, j'ai ré entendu Wonderful life.
Je ne sais plus quel âge j'avais alors (peut-être vingt-cinq ou trente ans?), mais je me rappelle que ces notes magiques m'avaient immédiatement transporté dans le bus qui me ramenait du collège, devant la télé du salon familial, près de ce pilier de ma chambre qu'était mon radio cassette, et miraculeusement fait retrouver l'état d'esprit de mon début d'adolescence.
Je ne sais pas si je peux dire avec Black it's a wonderful, wonderfiul life, mais son titre a un peu illuminé la mienne.
Où qu'il soit aujourd'hui, je l'en remercie.
Précédent: Chanson (7): Lazy
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire